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NOS ESSENTI'ELLES avec Vanessa Feuillatte


En cette journée internationale des droits des femmes, Vanessa Feuillatte, actuelle première danseuse de l'Opéra National de Bordeaux et fondatrice de l'Académie de danse Vanessa Feuillatte nous partage un projet auquel elle a participé, "NOS ESSENTI'ELLES 2022".



Vanessa Feuillatte, que ressentez-vous quand vous avez enfin eu en main « Nos essenti’elles » dans lequel vous apparaissez ? Est-ce une fierté ?

Oui, j'étais extrêmement fière et très étonnée que l'on pense à moi pour un projet comme celui-ci. Après, ça ne change en rien qui je suis et ce que je fais, mais c'est une grande fierté !


Comment avez-vous été approchée pour participer au projet 2022 de Nos Essenti’elles ?

On m'a contacté via l'équipe de communication de l'Académie de danse Vanessa Feuillatte.



Avez-vous lu l’histoire des autres femmes qui sont à vos côtés dans ce numéro ? Laquelle vous à la plus impactée ?

Elles ont toutes été complètement étonnantes. Il est vrai que le parcours qui me touche le plus concerne Maribel Bernard, avec La fondation d'entreprises Bergonié, car ça met le doigt sur un point personnel tel que la maladie et notamment le cancer qui touche de plus prêt ma famille. C'est une femme que j'ai déjà rencontré, que j'ai beaucoup apprécié. En soit, toutes ces femmes sont inspirantes et ambitieuses, elles donnent envie d'aller au bout des choses et de se donner à fond.


Que voulez-vous partager/inspirer aux lecteurs lorsqu’ils liront votre passage ?

Démocratiser la danse. Je veux qu'ils comprennent cela, que la danse n'est pas réservée à l'élite ou à une classe sociale, mais bien à tout le monde. Je veux que la danse soit accessible à tous !


Vous revenez à peine de votre tournée « Mythologie » d’Angelin Preljocaj, comment vous sentez-vous ?

Ça a été très dur quand j'ai dû mixer le classique et le contemporain en décembre avec la grosse série de "Cendrillon" au Théâtre, alors que je venais juste de terminer "Mythologie" au château de Versailles. J'ai dû remplacer à la dernière minute une danseuse dans le rôle principal alors que j'aurai dû danser plus tard, au moins, j'ai été dans le bain tout de suite même si ça a été un peu violent. rires


Très active sur Instagram (@vanessa_feuillatte), vous avez dit trouver une deuxième famille. Ce qui signifie qu’entre danseurs/es un lien indéfectible se crée après une expérience comme celle-ci ?

Oui bien sûr ! J'ai gardé des liens très proches, on essaie de se voir régulièrement. Ça restera une des plus belles expériences humaines que j'ai pu vivre, j'ai fait des rencontres extraordinaires.


Pourriez-vous nous décrire vos journées types depuis que vous êtes revenue sur Bordeaux ?

Des journées complètement folles et très différentes les unes des autres, par exemple en ce moment je suis focalisée sur la tournée d'Arcachon, il y a de nouveaux chorégraphes pour les 4 tendances donc on passe notre journée à apprendre des chorégraphies très rapidement. Je me sens un peu comme dans une machine à laver. Je suis fatiguée physiquement, mais je prends mon mal en patience car j'ai beaucoup de chance de pouvoir en faire mon métier, alors j'accepte volontiers la fatigue et je continue.


Un petit mot pour les personnes qui vous soutiennent et qui rêvent de devenir danseurs professionnels.

Je leur souhaite de réussir, et surtout de travailler et d'être autant passionné. Ca peut ne pas marcher, mais qu'ils continuent d'être passionné et de pratiquer. De croire en eux plus que tout.


"Nos Essenti'elles" réunit l'histoire singulière de 10 femmes inspirantes qui n'ont rien lâché pour en arriver où elles en sont actuellement.


- Elles se battent pour créer, comprendre et inventer un monde toujours plus engagé -

" Nos Essenti'elles 10 femmes inspirantes du sud-ouest "





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